Archives wallones

 

Dolimbreû

¨ «supra viam de Dolembru» 1277, Cart.Egl. St Lambert, 11, 290;

¨ «Dame Margarete de Dolenbruke» 1325, Cart.de St Paul (Liège, 1878) p 167;

¨ «Henris,condisi de Dolenbroit» 1336, Cart.Abbaye du val-Benoit 1, 423;

¨ en 1361, nous trouvons signalé parmi les rois prétendants à la succession du comte de Looz, un certain Godefroid de Heinsberg, «sire de Dalembrouck», dont parle aussi Hemricourt: Jean de Borne épousa, dit-il, «le noble damme de Vorne qu’astoit  veve aussy dosaingnor de Dalembrouck, freire al conte Thiry de Louz»:

¨ en 1367 un «Nicolas de Dolembreux» est curé de St Servais à Liège, Poncelet, inventaire analytique de ste-croix, p. 272;

¨ «Dollebreux»1542 OS 1, 5 v°;

¨ «Dollembreux» 1578 ib 2,3;

¨ «Dollembrieu» 1579 ib, 2, 72 v°;

¨ «à Dollembreux» 1727 OE 62, 58;

¨ «Dolimbreux» 1756 ib. 40,144

¨ Le terme se retrouve comme nom de famille à Liège et à Esneux au 18è siècle, aujourd’hui encore dans le pays wallon… et jusque dans les bureaux de la société des nations. Le suffixe – breû remontant au germanique bruck, marécage, est fréquent dans la toponymie Wallonne, où nous le rencontrons aussi sous la forme brouk, broû, etc. Le nom propre déterminant peut être rapproché de celui qu’on trouve dans Dolhain (prov. De Liège), «Dolhenchamps, deleis de chayne d’Uppey», Dolaincourt (Vosges), Dolancourt (Aube). A l’ingéniosité de quel latiniste devons-nous l’interprétation suivante, recueillie sur place ? Battus à Embourg par César, les Eburons se seraient réfugiés à Dolembreux : Dolor Eburonnon !

Carte Hollandaise: