Patrimoine

 

L'église:
http://dolembreux.wixsite.com/paroisse


Vôye dè Roti:

«Vôye Dè Roti», vieux sentier rouvert il y a peu, situé au coeur du site paysager du Trixhe Nollet à Dolembreux, classé par arrêté du 19 août 1998.
Photo de J. Marquet


Croix à la mémoire de Charles Arnould:

Cette croix commémorative se trouve sur le sentier de Grande Randonnée GR 576 (Tour du Condroz liégeois) sur le territoire du village de Dolembreux dans le vallon de Gobry conduisant du hameau de Hayen à la rue du Laveu.

Coordonnées GPS: +50° 32' 50.31", +5° 36' 20.20".

Inscription figurant sur le monument:

"ICI A ÉTÉ TUÉ
PAR UN ÉCLAT DE V1
LE 06/11/1944
CHARLES ARNOULD
AGÉ DE 17 ANS"

ARNOULD Charles, Conflit: 1940 - 1945, Statut: Victime civile, Décès: 06/11/1944 Méry, LG, BE.

Plus d'infos: Charles Arnould était un jeune Esneutois, qui était occupé à couper du bois avec son père; ce dernier, grièvement blessé, restera handicapé jusqu'à sa mort. Cette croix a été scellée dans un socle par les services communaux de Sprimont, à la demande pressante de José MARQUET de Hayen, historien local de Sprimont (Source: Philippe HAMOIR de Esneux). Tué par un éclat de V1 à l'âge de 17 ans. Une croix commémorative a été érigée à l'endroit précis où il a trouvé la mort.

Photo: Alain LOUSBERG de Seraing
Source: Danny Delcambre: http://www.bel-memorial.be


Monument aux morts des deux guerres:

Monument aux morts édifié en mémoire des disparus des deux guerres.
Ce monument est situé au carrefour des rues Jean Doinet et de Méry.
Coordonnées GPS: +50° 32' 14.83", +5° 37' 32.15".


Château d'eau:

Situé route d'Esneux à Dolembreux.
Altitude: 285 mètres au pied.
Capacité 120m³.
Type C1.
Gestionnaire: SWDE - DR Liège.

  


Ferme de Wachiboux: Année 1794

Située à proximité des étangs du même nom, la Ferme de Wachiboux (fin du XVIIe s.) se constitue d’une masse rectiligne et est entrecoupée de fenêtres basses et carrées, vestiges agrandis de meurtrières antiques. Elle s’élève sur trois étages plus les combles. Les murs atteignent des épaisseurs allant jusqu’à 1,20m. A gauche, en entrant dans la cour, et de face, les écuries dont le pignon voisine les 10m. Sur la droite, disparues, existaient trois petites maisons servant de logis aux domestiques. Le tout était entouré de hauts murs, l’isolement du lieu le nécessitait. La façade calcaire typique est disposée perpendiculairement à la route. Bâtiment non visitable.

Ferme de Wachiboux: Isolé en bordure du chemin de Dolembreux à Ogné-Sprimont, séduisant ensemble clôturé, ayant fait l'objet de restaurations et transformations en 1947 (baies, etc.). Essentiel peut-être de la fin du XVIIIème siècle (stucage de cheminée intérieur: 1789; pignon de l'aile S.E.: ISL 1794 et mb Mh 1794; portail d'entrée marqué H. LEHAIRE. 1817?). Heureux corps de logis en moellons sous bâtière d'éternit à coyaux, piquée à son faîte d'un petit clocheton central; deux niveaux et demi de baies calcaires aujourd'hui souvent à meneau en façade (N.O.): une travée de chaque côté des deux portes d'entrée centrales, couplées, aux montants harpés, celle de gauche obturée.


CTF de Dolembreux:

A titre purement informatif, il existe sur la route reliant Dolembreux à Hayen (en venant de la rue Piretfontaine) un CTF (central téléphonique de la guerre 40-45), qui à première vue ressemble à un bunker… Il se trouve à la croisée du sentier venant du chemin des Goffes et de la route d'Hayen.

Un CTF est un Central Téléphonique. Il contient des têtes de câbles, des jeux de barres de connexion et parfois quelques batteries pour alimenter des répétiteurs. Ce n’est généralement pas un central dans lequel un opérateur établit des communications, mais on ne peut pas exclure cette possibilité. Leur seule mission est de connecter téléphoniquement les différents ouvrages militaires, forts, batteries, abris, bunkers, etc... et donc uniquement des ouvrages militaires.


Croix en fonte de la place de Hayen: datant de 1857

On peut y lire :  <<Vous qui ici passez, priez pour les trépassés>>
Un projet de restauration de la croix a été  introduit à la cellule PPPW.
Réalisé par QVW (Qualité-Village-Wallonie) et porté par l’Administration Communale, le dossier de demande de financement de la restauration a été accepté et le christ a été restauré à l’identique.


Jean Doinet: (7/5/1905 - 18/2/1976)

Fils de parents maraîchers, il ramène à l'établissement paternel, 12 cactus, début d'une des collections les plus importantes d'Europe! Il se retrouve, après un quart de siècle de travail assidu, aidé par son épouse Josée PHILIPPE (1908 - 1979), à la tête d'une exploitation florissante où il crée en 1956, un nouvel hybride d'Euphorbe, Euphorbia x doinetiana décrit par le professeur A. Guillaumin, du Museum d'Histoire naturelle de Paris.
En 1965, ses établissements sont expropriés pour des travaux autoroutiers et il se retire de la vie professionnelle et fait construire à Dolembreux une grande serre où il rassemble sa belle collection. La même année il avait fait don de l'entièreté de ses collections à l'Université de Liège. Cette collection ne sera mise en valeur qu'en 1996, par la construction de l'Observatoire du Monde des Plantes. Curieusement, l'homme "qui avait un cactus dans le ventre" s'éteindra presque simultanément avec son ami de longue date, Monsieur Julien MARNIER-LAPOSTOLE créateur du jardin botanique "Les Cèdres" à Saint-Jean-Cap-Ferrat", ancienne propriété du Roi Léopold II de Belgique.


Plaque aux morts de la guerre 1914-1918:

Localisation: Rue Jean Doinet 1
Coordonnées GPS:  +50° 32' 14.50", +5° 37' 28.75"
Inscription: "N'oublions jamais 1914-1918. Commune de Dolembreux. Sont tombés au champ d'honneur", suivi des deux noms.
Photos prises en juin 2009 et aimablement transmises par Philippe HAMOIR de Esneux:

   


Carte postale ancienne non datée. On aperçoit la plaque à gauche de la porte d'entrée de l'ancienne école.

Source: http://www.bel-memorial.be/cities/liege/dolembreux/dolembreux_plaque_14-18.htm


La plus vieille maison de Dolembreux:

Située au carrefour de la route de Méry et de la rue Jean Doinet. Cette maison date de 1670.

Coordonnées GPS: Latitude: 50,53758°N; Longitude: 5,62459°E.

 


ON a trouvé "la croix" réferencée dans la légende de Dolembreux sur les sorcières:

Le dernier sabbat des Grevelles.

Voici le passage dans la légende (photos ci-dessous):
"Enfin, en 1843, Catherine NEURAY (veuve de Mathieu LEHAIRE, fils de Nicolas) fit don à l’Eglise d’une pièce de terre située à la limite du Champ maudit (Notaire DOGNE, LOUVEIGNE). A l’autre extrémité de ces terres fût dressée une croix en bois sur socle en pierre, en bordure du chemin qui reliait la Haie des Pauvres à l’Eglise. Cette croix existe toujours. On y décèle, sous l’indication de la date initiale, une inscription postérieure et maladroite : « ON NA PAS BESOIN DES …… ». Il n’y eut pas de suite…
On ne parla plus jamais qu’à demi-mots du champ des macralles – pour se souvenir parfois de cette nuit d’orage terrible qui avait causé tant de morts, tant de peines.
On évitait de parler de « macralles », de « sorcières » avec tout ce que ces termes comportent d’horreur, de folies."
 
Elle se situe près du "trou de Jacques", derrière chez Larock. On la voit de la route et est datée de 1843 , il y a des écritures bizarres ...
Le tout est de savoir ce qu'elles signifient ...

 

 

Cette croix est depuis longtemps une grande inconnue pour nous et pour pas mal de villageois vu le peu d'informations recueillies...
Nous avons donc de nouveau sollicité Monsieur René Henry et ses lecteurs de la "Petite Gazette" afin d'avoir des informations plus précises à son sujet. Voici ce que nous avons pu apprendre grace à cette sympathique rubrique du journal les annonces:


Zoom sur Hayen:

(source: www.sabelprint.be)


La rue de Hayen, vient de la route reliant Dolembreux à Méry, puis tourne à droite à la sortie du village pour rejoindre à travers la campagne, la route de Piretfontaine venant de la Haie des Chênes et allant vers Dolembreux et Esneux. La partie principale du hameau est traversée par une route sans nom qui se prolonge à travers bois par un sentier en pente aboutissant route du Boubou à Méry. Dans le haut de la vue aérienne, la sortie du village s’effectue par la rue du Trixhe Nollet qui longe le chantoir du Trou du Renard.
La région de Hayen est traversée par de nombreux itinéraires de promenades fléchées. Cet endroit est également bien connu par les amateurs de VTT et par les cavaliers et joggeurs. Hayen est repris à l’Inventaire des Sites de la Province de Liège pour son aspect esthétique où il est défini comme un petit groupe de maisons rurales en moellons de calcaire occupant un site de promontoire. Les caractéristiques sont les aspects variés des paysages au relief mouvementé.
La carte est extraite d’une des nombreuses cartes réalisées à l’initiative du compte de Ferraris , de 1771 à 1778, sous le régime des Pays-Bas Autrichiens. Elles furent établies à la main sur la base de levées effectuées sur le terrain. Ces travaux de titans permettent de voir sur le cliché le hameau de Hayen, bien isolé et entouré de bois. Les routes sont dessinées en noir, tandis que les ouvrages de maçonnerie sont coloriés en rouge. Des potagers entourés de haies jouxtent ces habitations. Cet état des lieux coïncide presque totalement avec la situation actuelle, ce qui montre que le hameau n’a pas fondamentalement changé.
 
Un peu d’histoire
 
Hayen et le site de Trixhe Nollet a un passé méconnu, à savoir son passé industriel. L’exploitation du minerai de fer est signalée dès 1639 dans les annales des comtes d’Esneux et fut pendant deux siècles un des pourvoyeurs des maîtres de forges liégeois. Le minerai était acheminé par chars depuis le Trixhe Nollet à travers bois par le trou du Renard et puis la vallée sèche du Rothy jusqu’au Laveu de Méry et l’Ourthe. La navigation sur l’Ourthe a fortement évolué durant la période d’activité des minières (mise en service du canal Liège-Comblain).
Vers 1774, Dom Nicolas Spirlet, abbé prieur de l’abbaye des bénédictins de Saint-Hubert et Maître des forges au fourneau Saint-Michel coulait les canons pour les américains pour leur guerre de l’indépendance. Dans la fabrication, il ne se contentait pas des riches minerais de la région de Saint-Hubert, mais il y mélangeait ceux de chez nous.
 
Les Poudingues
 
Les routes, chemins et sentiers qui mènent à Hayen se singularisent en certains endroits par la présence de poudingues. Ces pierres ont été utilisées comme matériaux de construction car comme partout on avait d’abord recours aux matériaux locaux. Les poudingues sont des roches sédimentaires composées de dépôts meubles
laissés par les eaux, le vent et d’autres formes d’érosion. Ces sortes de débris résultant de la désagrégation des roches précédentes ont, au fil du temps, fourni des cailloux arrondis qui se sont, à leur tour, regroupés en conglomérats. On en trouve encore le long de vieux chemins.
 
Le Calvaire
 
Sur la placette du village, un calvaire daté de 1857 invite les passants à prier pour les trépassés. Il a été rénové il y a peu par la Région Wallonne. Le noyer a dû être abattu en 2002 et le tilleul remarquable a été étêté.
 
La croix retrouvée
 
Il y a plusieurs dizaine d’années déjà, une ancienne croix en pierre fut découverte en plein bois, à moitié enfouie dans les taillis bordant le sentier forestier conduisant de Hayen au Laveu à Méry. Lorsque bien plus tard, on voulut l’identifier, on n'en retrouva plus la trace. La nature avait fait son oeuvre. En 2002, suite à un déboisement, on la repéra par hasard, enfouie dans un talus non loin de la vallée du Gobry. Après bien des recherches quant à son histoire, on put enfin donner une explication à la présence d’un tel témoin en cet endroit insolite. En effet, c’est là que le 6 novembre 1944, Charles Arnould, un jeune Esneutois de 17 ans y perdit la vie tué par un éclat de bombe volante. Ce V1 avait été abattu en plein ciel par l’armée américaine avant qu’il n’explose au-dessus d’Esneux.
Suite à plusieurs initiatives, l’Administration Communale de Sprimont fit déterrer complètement la croix, la restaura et l’installa en bordure du chemin sur un socle aménagé pour la circonstance.